Le Centre africain de formation pour le développement (CENAFOD), a organisé ce mardi 29 mars 2022, un atelier d’évaluation de l’indice de pérennisation des organisations non gouvernementales guinéennes au compte de l’année 2021. Cette rencontre a réuni un panel d’acteurs de la société civile ainsi que des consultants évoluant sur les questions de gouvernance en Guinée.
Il s’agit d’un exercice qui est organisé chaque dans plus 73 pays à travers le monde. Financé par l’agence américaine pour le développement international (USAID), à travers FHI360, l’objectif de cette activité est de comprendre le niveau de performance des ONG afin de permettre une orientation efficace à la fois de l’Etat et des partenaires techniques et financiers, notamment en termes de leur accompagnement en faveur de la population.
En Guinée, cette activité est menée depuis plusieurs années par le CENAFOD à raison de son expertise et sa longue expérience sur l’évolution des ONG. Amadou Sylla, Directeur exécutif de cette ONG a indiqué que cette étude repose à la fois sur des questionnaires diffusés en ligne, mais à travers un exercice pratique d’évaluation des activités de la société civile au compte de l’année 2021. « À la fin de l’année 2022, nous finaliserons le rapport de 2021. Ce panel est un exercice d’échanges mutuels qui donnent des notations à la Guinée. Ces notations nous permettent de savoir le positionnement de la Guinée par rapport aux 73 pays à travers le monde », a-t-il expliqué en substance.
Le Directeur exécutif du CENAFOD a en outre indiqué que ce document, une fois élaboré, fera l’objet de large vulgarisation à tous les niveaux afin de permettre une meilleure appropriation des organisations de la société civile. «Ce document sera ainsi un outil qui va permettre à chacun d’agir et de défendre les bonnes initiatives. Car ce n’est pas un auto-jugement, mais un travail d’équipe qui a été fait et qui représente notre image», a-t-il fait souligné.
Pour Bintou Kouyaté, présidente de l’ONG Appui au développement intégré de Guinée (APROGUI), l’enjeu de cette activité est de définir les forces et faiblesse de la société civile guinéenne dans le but d’améliorer sa capacité de d’intervention sur le terrain. « La finalité de cet exercice est de pouvoir corriger les faiblesses afin de bénéficier de l’appui des partenaires », a ajouté la présidente de l’APROGUI.
Astou Diallo de signalafrique.com
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